Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

Les 152 autres permis : ça ne gaze pas ! MOBILISATION !




Le même jour que le discours de François Hollande en ce jour de 14 septembre 2012 ...abrogeant 7 permis...


Quid des autres permis et forages ?

zaza énergie = toréador. fils de Balkany.

Le Bassin parisien est fortement convoité.





Le permis de Brive touche aussi le LOT et n'est pas abrogé.






Le permis du bassin d'Alès n'est pas annulé, il est juste considéré comme un permis "conventionnel".

"Les collectifs stop au gaz et huile de schiste appellent à soutenir les maires convoqués à la préfecture. 18 septembre 2012 à 16h30, les Collectifs du Gard et de l'Ardèche appellent à soutenir, devant la préfecture du Gard à Nîmes, les maires de 9 communes convoqués par le Préfet pour une « information » concernant le dossier de déclaration d'ouverture de travaux sur le Permis « Bassin d'Alès ». Il n'est visiblement pas prévu, au cours de cette réunion, de demander leur avis aux maires. Ceux-ci sont même contraints de « bien vouloir informer le public par voie d'affichage ». Dans l'éventualité où les élus se rendent à cette « invitation », les Collectifs Stop au gaz et huile de schiste appellent les citoyens à se rassembler à 16h00 sur le parvis des Arènes.<br> <br> Les maires de Barjac, Potelières, Rivières, Rochegude, Saint-Bres, Saint-Denis, Saint-Jean de Maruejols et Avéjean, Saint-Victor de Malcap, Tharaux ont également reçu le 13 septembre 2012 le Dossier de déclaration d'ouverture de travaux d'exploration dans le cadre du Permis Exclusif de Recherche dit « Permis Bassin d'Alès ». Les Maires ardéchois de Beaulieu, Bessas, Vagnas et Labastide de Virac, également impactées par ces travaux, vont sans doute recevoir le même type d'invitation du Préfet d'Ardèche.<br> <br> Ce dossier contient les trajets prévus des camions pour la campagne de recherche sismique qui sera réalisée par la société « GEO2X SA » pour le compte de la société détentrice du permis, « Mouvoil SA » ainsi que le calendrier prévisionnel des travaux :
 · Une première phase de repérage a semble t-il été réalisée en août dernier.
 · Une deuxième phase est en cours afin de prendre contact avec les propriétaires et exploitants des parcelles traversées par ces travaux. Les Collectifs invitent les propriétaires approchés à refuser le passage des camions sur leur terrain et à prendre contact avec les Collectifs. (cf carte jointe) Les élus sont également invités à refuser les autorisations de passage et informer les Collectifs des démarches administratives en cours.
 · Les travaux sismiques constituent une troisième phase qui consistent à faire passer des camions vibrateurs (cf photo jointe) à travers les terrains prospectés. 3 à 4 camions vibrateurs circulent en ligne et génèrent une onde sismique. Celle-ci est renvoyée par les différentes couches géologiques. Cet écho est collecté par des capteurs le long du trajet et transmis à un camion laboratoire.

 Jeudi 13 septembre 2012, 400 citoyens dont certains des élus concernés se sont retrouvés à la Mairie de Barjac pour s'informer sur le permis « Bassin d'Alès » et préparer une action citoyenne non-violente afin de bloquer ces travaux.
Une journée de mobilisation internationale est prévue à Saint-Christol lez Alès le 22 septembre 2012."






photo de l'engin sismique

La mobilisation continue ! On attend le visuel de Strasbourg !






L'abrogation de tous les permis gaz de schiste ne peut pas se faire d'un coup de baguette magique juridiquement et financièrement, certes, il y a des paperasses, des instructions, des délais, etc. Le code minier doit être réformé , n'oublions pas. D'autre part la fracturation hydraulique est aussi apparemment utilisée dans les forages conventionnels - sauf erreur de ma part, je l'ai lu- les autres industriels n'auraient pas communiqué les techniques employées. et voici aussi quelques notes informatives

Objet : REJET DES DEMANDES DE 7 PERMIS
Je peux vous annoncer la liste des permis dont les demandes seront rejetées :

TOTAL : Montelimar (extension) c'est normal, mon interlocuteur au Ministère m'en avait informé.
Concernant la demande d'extension de Montélimar, elle sera prochainement rejetée (rejet validé par le CGEIET).
Concernant les autres demandes, elles le sont au titre de :
Article 23 du décret 2006-648 : Il est statué sur la demande de permis exclusif de recherches de mines ou le permis exclusif de recherches de stockage souterrain par arrêté du ministre chargé des mines. Le silence gardé pendant plus de deux ans par le ministre chargé des mines sur la demande vaut décision de rejet de cette demande et, le cas échéant, des demandes concurrentes. SCHUEPBACH : Brignoles et Lyon Annecy (délai d'instruction dépassé selon l'article 29 du décret 2006-648) 3 LEGS : Cahors et Valence
BNK : Montfalcon et St Bernard
 95 + 17 = 112 - 7 = 105 PERMIS ENCORE A L'INSTRUCTION.
Danièle Favari


En fait, il y en a 152, voir son blog pour plus d'info !  ici : http://www.nongazdeschisteinfos.com/article-conference-environnementale-1eres-reactions-110089860.html#fromTwitter

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La mobilisation à Beaumont de Lomagne doit se poursuivre ainsi que les autres ailleurs en région en solidarité et vigilance !

----------------- message d'une citoyenne résistante :

...Et voici le mien pour le Var (A la veille de la conférence environnementale des textes interpellent les citoyens et les politiques...) Aujourd'hui et chaque jour davantage, le Var se prépare à défendre chèrement sa peau face aux pétroliers. Il est passé le temps où les citoyens avalaient sans broncher des couleuvres servies par un gouvernement sous l'influence des lobbys. Etre citoyen c'est
être responsable, pas aveugle. Pour que l'on ne vienne pas nous reprocher plus tard de n'avoir rien fait, nous affirmons haut et fort :
On ne veut pas de fracturation de la roche mère.
 On ne veut pas mettre en danger notre santé et celle de nos enfants.
On ne veut pas mettre en péril nos réserves d'eau déjà rares et très fragiles.
On ne veut pas de produits chimiques injectés dans notre sous-sol et recrachés dans notre Méditerranée.
On ne veut pas défigurer nos paysages et détruire notre économie locale essentiellement axée sur le tourisme et l'agriculture.
On ne veut pas faire passer le profit de certains devant l'intérêt de tous.
Alors on se prépare.On se prépare à refuser le passage en force des sociétés pétrolières contre l'avis des populations.
On se prépare en constituant un front commun des citoyens et des élus, unis, solidaires et soudés contre ce qu'ils considèrent comme une agression.
 En quelques mois d'existence du collectif 83 c'est déjà des milliers d'adhérents qui ont rejoint le mouvement.
C'est déjà 60 villages qui se sont constitués en collectif citoyen. Et le mouvement ne fait que démarrer. A ce rythme de 10 collectifs par mois nous serons 100 collectifs-villages avant la fin 2012.
C'est déjà 102 maires, toutes tendances confondues, qui ont pris des arrêtés municipaux s'opposant à l'utilisation de l'eau dont ils sont les garants sur leur commune.
102 maires, ce sont 98 % des communes du Var situées sur la zone dite du permis de Brignoles et aussi pour certains de Gréoux les bains.
C'est aussi un "collège des maires" qui œuvre pour atteindre les 100 % avant la fin de l'année.
 Et cela va même plus loin puisque une grande réunion de tous les Maires des communes de France concernées est en préparation.
Enfin, les collectifs du Var n'œuvrent pas seuls contre le gaz de schiste puisque nous agissons en étroite collaboration avec tous les collectifs qui existent ou qui se créent à travers toute la France.
 Nous participons aux débats et décisions prises au niveau national et avons de nombreux contacts dans les autres pays impactés par ce fléau environnemental et sanitaire que certains essaient de présenter comme une aubaine.
Nous affirmons que notre avenir, comme celui de l'humanité, ne passe pas par plus de destruction environnementale et la fuite en avant, mais par la transition énergétique et la prise de conscience.
Le changement climatique c'est maintenant, la transition énergétique aussi !
Tous, ensembles, nous pouvons sauver notre pays de cette catastrophe environnementale.
Pour que le gaz de schiste ne soit extrait ni ici, ni ailleurs, ni aujourd'hui, ni demain.
Alors qu'on se le dise : No Gazaran !
Isabelle Dert-Bono
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APPEL A MOBILISATION :
ð Devant le palais de Iéna (vous avez deux jours pour le faire, à l'heure que vous voulez, avec vos banderoles, masques, pancartes, etc.)
ð En ligne : rdv sur www.30h.fr. Le site sera ouvert le 14 septembre à 9h et comptabilisera vos connexions. Si vous ne pouvez pas venir à Paris, manifestez en ligne !
 

 

Conférence environnementale :
La sobriété… maintenant !
 

Des associations, des syndicats et des collectifs citoyens 
organisent, place d'Iéna,
du vendredi 14 septembre à 09h00
jusqu'au samedi 15 à 16h00,
le premier marathon de la sobriété énergétique.
Parallèlement à ce rassemblement,
une mobilisation en ligne est prévue sur le site www.30h.fr
 

 


 





Gard Énergie fossile : le gaz de schiste perd une bataille

ARNAUD BOUCOMONT
15/09/2012, 06 h 00
Les antigaz de schiste - comme ici le 28 mai 2011 à Montpellier - sont loin d'être rassurés et manifestent encore.
Les antigaz de schiste - comme ici le 28 mai 2011 à Montpellier - sont loin d'être rassurés et manifestent encore. (R.d.H.)

François Hollande, hier, a ni plus ni moins cherché à désamorcer la bombe. Lors de son discours d'ouverture de la conférence environnementale, le Président a annoncé que sept demandes de permis d'exploration d'hydrocarbures allaient être rejetées "sans attendre", du fait des inquiétudes locales sur le gaz de schiste.

"Le sujet des gaz de schiste nous paraît mériter un vrai débat national"

La région est concernée sur une petite partie du Gard, à hauteur de Pont-Saint-Esprit, pour l'extension du permis de Montélimar (abrogé l'an dernier). Les autres refus sont ceux Brignoles, Beaumont-de-Lomagne, Valence, Lyon-Annecy, Montfalcon et Cahors. "Le sujet des gaz de schiste nous paraît mériter un vrai débat national, il est dommage de le clore avant même de l'ouvrir", a regretté une porte-parole du groupe pétrolier français Total. "Dans tous les cas, le gaz fera partie de la transition énergétique" vers des économies moins gourmandes en pétrole, a-t-elle précisé.

"La déclaration du Président est une petite avancée"

L'eurodéputé Verts José Bové s'est a contrario réjoui que le président de la République ait "sans ambiguïté fermé la porte aux gaz de schiste". Mais l'Aveyronnais a dit qu'il restait "très vigilant" face à la possibilité que la technique soit utilisée pour "d'autres types d'hydrocarbures".

Au niveau régional, les antigaz de schiste conviennent que "la déclaration du Président est une petite avancée", mais estiment que "la ficelle est trop grosse : François Hollande nous refait le coup de l'arrêté d'abrogation du 12 octobre 2011". Les opposants ne désarment pas. D'abord parce que "80 demandes de permis restent encore à l'instruction en France", insistent-ils. Et parce qu'une soixantaine de permis restent actifs dans l'hexagone, dont cinq dans la région.

"Ça ne pourra passer que par une enquête publique complète"

La société suisse Mouvoil, détenteur d'un permis d'exploration dit du "bassin d'Alès" (à cheval sur le Gard et l'Ardèche) est sur le point d'obtenir l'aval de l'Etat pour aller sonder le sous-sol par vibrations en surface effectuées par des camions. Le 16 août, la préfecture a reçu une déclaration d'intention de travaux. Elle ne s'y opposera pas. Les tests peuvent potentiellement débuter dans un mois. Reste à convaincre les propriétaires de pénétrer sur leurs terrains. Et les opposants sont bien décidés à compliquer la tâche.

"Il y a du pétrole dans ces zones-là, des poches traditionnelles d'hydrocarbures, explique le secrétaire général de la préfecture du Gard, Jean-Philippe d'Issernio. Ce n'est pas du gaz de schiste. Si les tests sont positifs, il faudra qu'ils fassent des trous, des sondages, mais ça ne pourra passer que par une enquête publique complète."

Et Jean-Philippe d'Issernio de préciser que la société Mouvoil s'est engagée à ne pas utiliser la fracturation hydraulique. "C'est purement déclaratif, s'exaspère l'opposant gardois Alain Roubineau. Leurs cibles ne pourront pas être mises en production avec des techniques conventionnelles de forage. On joue sur les mots."

Les opposants ont choisi de se retrouver devant la préfecture du Gard mardi prochain. Les neuf maires gardois concernés par le périmètre (plus cinq en Ardèche) doivent y être reçus : Barjac, Potelières, Rivières, Rochegude, Saint-Brès, Saint-Jean-de-Maruéjols, Saint-Victor de Malcap, Saint-Denis et Tharaux.

Le samedi suivant, les antigaz de schiste donnent rendez-vous à Saint-Christol-lès-Alès. C'est là que devrait se cristalliser la mobilisation, pour une journée mondiale d'opposition aux gaz de schiste et hydrocarbures non conventionnels. Un rassemblement - l'un des quatre d'envergure prévus ce jour-là en France - est programmé à la Maison pour tous, avec débats et conférences.

Energie : vers une loi en 2013

La conférence environnementale, débutée hier et qui s'achève ce soir, réunit à Paris quatorze ministres et 300 élus, industriels, syndicats et ONG. Le président de la République y a annoncé la fermeture fin 2016 de Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire française... Laissant sur leur faim les antinucléaires qui auraient souhaité que la centrale soit fermée dès l'an prochain, pour éviter la réalisation de coûteux travaux prescrits par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) d'ici mi-2013. François Chérèque (CFDT) a au contraire qualifié de « prématurée » cette décision alors qu'un grand débat sur les modalités de la transition énergétique doit aboutir à une loi mi-2013.

L'écologiste Noël Mamère a estimé que « le vrai loup, c'est Astrid », le projet de réacteur nucléaire de 4e génération fonctionnant au plutonium recyclé, qui pourrait être installé à Marcoule (Gard). « Si on ne remet pas en cause ce projet de surgénérateur Astrid, cela veut dire qu'on va se payer le nucléaire pour encore plusieurs décennies », a rajouté Noël Mamère. Il a annoncé le lancement, « avant la fin de cette année, de nouveaux appels d'offres pour l'éolien en mer et pour le solaire sur les grandes installations ».

Autre sujet abordé : la rénovation thermique des logements. Hollande a confirmé son engagement de campagne (un million de logements mis aux normes énergétiques par an, neuf et ancien compris).

Concernant le climat, il a indiqué l'objectif de « parvenir à un accord global en 2015 » et a proposé que la conférence soit accueillie à Paris. François Hollande a proposé la création d'une Agence nationale de la biodiversité qui, à l'image de l'Ademe pour l'énergie et le climat, sera chargée d'épauler collectivités, entreprises et associations. Il a évoqué l'idée de développer le principe du bonus/malus en vigueur dans l'automobile à «  d'autres produits  ». Il a aussi évoqué une réforme du «  mode de financement de la protection sociale » pour que « l'assiette du prélèvement ne repose plus sur les seuls salaires », mais prenne aussi en compte les facteurs de pollution. Enfin, au niveau européen, il soutiendra le principe d'une taxe carbone aux frontières de l'Europe.


Arte Journal - 13/09/12


États-Unis : victimes du gaz de schiste

Certains s'en frottent les mains, d'autres en souffrent en silence. Le gaz de schiste fait débat jusqu'en France où son extraction est pour le moment interdite. Pas plus tard qu'hier 12 septembre, la ministre de l'Écologie, Delphine Batho, a été contrainte de monter au crénau. La veille, le quotidien "Le Figaro" la soupçonnait de vouloir "ouvrir la porte" à l'exploitation du gaz de schiste. Démenti formel de l'intéressée.

Aux États-Unis, l'extraction du gaz de schiste a des conséquences parfois désastreuses pour l'environnement et le voisinage des champs d'exploitation. La conséquence la plus visible, c'est une pollution des nappes phréatiques due aux quantités de produits dangereux injectés sous terre pour extraire les précieux hydrocarbures. Une pollution qui arrive jusqu'au robinet de certains riverains. Exemple en Pennsylvanie dans l'un des plus grands bassins de gaz naturel au monde où l'extraction de cette manne énergétique divise. Un reportage signé Renaud Dumesnil.






15/09/2012
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