Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

mobilisation anti Gaz de schiste et houille : de Brive à la Pologne

La lutte sans fin de villageois polonais contre un géant du gaz de schiste

   

                                            

«Nous ne voulons pas de gaz», banderole près du campement des habitants. Juin 2013.                        
«Nous ne voulons pas de gaz», banderole près du campement des habitants. Juin 2013. (Photo Marcin Latanik. Revoltcinema)            

Récit Il y a un an, ils avaient cru obtenir victoire contre l'Américain Chevron. Depuis une semaine, ils se battent à nouveau nuit et jour pour sauver leurs villages.

Libération

Décidément, la guerre du gaz de schiste est digne des meilleurs films à suspense. Et les victoires citoyennes semblent bien fragiles face au rouleau-compresseur de l’industrie. Cette semaine, un joli télescopage spatiotemporel de l’actualité en a magistralement donné la preuve, en France comme en Pologne.

Chez nous, la loi du 13 juillet 2011 interdisant le recours à la fracturation hydraulique pour extraire les hydrocarbures coincés dans la roche (qui interdit de facto toute exploration et exploitation, puisque c’est la seule disponible), a subi mercredi les assauts de la patronne du Medef Laurence Parisot. Puis, jeudi, ceux d’un rapport parlementaire ouvertement pro-gaz de schiste. Bref, les lobbys sont plus déterminés que jamais à entrer par la fenêtre alors qu’on leur a fermé la porte après des mois de mobilisation des populations locales. Et peu importe si les gaz et pétrole de schiste polluent le sol et l’eau, si leur impact sur le climat est calamiteux ou si leur intérêt économique commence lui-même à être contesté.

Malédiction du gaz de schiste

Hasard du calendrier, au même moment, dans la campagne polonaise, à quelques roues de tracteur de la frontière ukrainienne, l’industrie des gaz de schiste est aussi à l’offensive. Là même où des villageois, que l’eurodéputé Vert José Bové avait rencontrés il y a pile deux ans, avaient cru avoir remporté une bataille contre le géant américain Chevron. Et ce au bout d’une année de lutte acharnée, filmée par le réalisateur britannique d’origine polonaise Lech Kowalski, qui avait fait l’objet d’un documentaire diffusé sur Arte le 28 janvier dernier, La malédiction du gaz de schiste. «Je vous ai compris, je renonce à forer sur vos terres», avait dit Chevron en langage administratif, la main sur le cœur.

A lire aussi l'interview de Lech Kowalski, «ce que j'ai découvert m'a choqué»

Las, voilà que ce lundi 3 juin, à 6 heures du matin, des véhicules du pétrolier déboulent sur le champ convoité deux ans auparavant. Des gamins qui passent à vélo à proximité pour se rendre à l’école donnent l’alerte. Les villageois de Rogow et de Zurawlow accourent. Ils apprennent que Chevron veut clôturer la parcelle de 2,7 hectares de terre agricole qu’il a louée et y installer générateur électrique, éclairage et baraque de chantier. Tension. Une des protagonistes du film d’Arte, Barbara, s’interpose devant une voiture. Le chauffeur de Chevron ne ralentit pas, elle est blessée à la jambe.

Le cinéaste Lech Kowalski est appelé à la rescousse. A peine de retour à Paris (où il habite), après avoir présenté son film au festival de Cracovie, celui-ci saute dans un avion et les rejoint. Depuis, il filme et tweete en direct l’évolution de la situation. Car la mobilisation des paysans ne faiblit pas. Depuis six jours, environ 300 d’entre-eux se relaient pour être toujours présents sur place vingt-quatre heures sur vingt-quatre. «Ils ont monté une grande tente, préparent de la soupe au chou sur une cuisinière de la Seconde Guerre mondiale, ont installé une table sur laquelle trône un vase dont les fleurs des champs sont changées chaque jour», raconte Lech Kowalski, joint vendredi au téléphone par Libération. «Les plus remontées sont les vieilles femmes de 65-70 ans, qui pourchassent les hommes de Chevron avec des bâtons, au point que les autres villageois sont obligés de les calmer pour éviter tout incident», poursuit-il.

Lech Kowalski avec les villageois.

Lech Kowalski avec les villageois. (Photo Marcin Latanik. Revoltcinema)

Face à eux, une trentaine d’ouvriers, une poignée de vigiles habillés de noir et deux cameramen employés par la firme pétrolière. «C’est absurde, nous nous filmons les uns les autres !», rigole Kowalski. «C’est une vraie guerre médiatique.» Les paysans ont réussi à projeter son film sous-titré en polonais, dans le champ, à la belle étoile, avec un groupe électrogène et un vidéoprojecteur. La plupart ne l’avaient pas vu, car aucun média polonais ne souhaite le diffuser. Et les salles de cinéma et centres culturels du coin ont refusé d’organiser des projections. «Par peur de représailles», dit le réalisateur, qui a dû batailler ferme pour que son film soit au programme du festival de Cracovie.

«Chevron s'acharne»

En Pologne, les gaz de schiste sont un sujet tabou. Le gouvernement de Donald Tusk (centre-droit), qui y voit un moyen de s’affranchir des importations de gaz russe, défend bec et ongles leur exploitation. Le pays compte investir 50 milliards de zlotys (12,5 milliards d’euros) dans ces hydrocarbures non conventionnels d’ici à 2020. Mais la manne annoncée voilà quelques années semble faire pschit. Selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), la Pologne était censée disposer des premières réserves de gaz de schiste d’Europe, avec près de 5 300 milliards de m3, de quoi satisfaire la consommation domestique pendant trois-cents ans. Mais ces premières estimations ont été révisées l’an dernier par les experts polonais à moins de 800 milliards de mètres cubes. Du coup, nombre de compagnies déchantent, qui ne trouvent pas assez de gaz pour justifier d’onéreuses explorations et extractions. Début mai, deux pétroliers nord-américains, Talisman Energy Inc. et Marathon Oil, ont annoncé leur décision de quitter la Pologne, quelques mois après le géant ExxonMobil.

«Tout le monde s’en va mais Chevron s’acharne. Pourquoi ? C’est un mystère», s’exclame Kowalski. La porte-parole locale de Chevron, contactée par les villageois, s’est montrée mutique, comme dans le film. Tout juste ont-ils réussi à savoir que la concession «Grabowiec», délivrée le 6 décembre 2007, est valide jusqu’au 6 décembre 2013 pour des tests sismiques uniquement. L’autorisation accordée pour des tests de forages a été annulée en juin 2012. Avec l’énergie du désespoir, faute d’être écouté par Varsovie, l’autoproclamé mouvement «Occupy Chevron» appelle à l’aide au-delà des frontières polonaises. Et espère le soutien actif et même la venue de José Bové ou de l’eurodéputé britannique Vert Keith Taylor, qui s’était lui aussi déplacé en Pologne pour y rencontrer les opposants aux gaz de schiste.

Occupy Chevron

Dernières nouvelles du «front» : ce samedi, une femme médecin a fait six heures de route depuis Cracovie pour passer le week-end dans la tente des villageois, désormais ornée du drapeau national rouge et blanc. Il fait chaud. La solidarité s’organise, les manifestants ont reçu deux ordinateurs pour se connecter au monde. Le lieu est devenu une attraction locale, le voisinage vient partager les repas. L’ambiance est «bonne mais tendue». Les fermiers ont contacté un conseiller juridique et entendent prouver que Chevron est dans l’illégalité.

Ils constatent que les médias français s’intéressent plus à leur lutte que les médias polonais. La police est sur place. Parmi les derniers tweets de Kowalski : «#dontfrackZurawlow Occupy Chevron is not just about fracking, it is about corporations forcing a way of life on citizens. The farmers want the world to know this.» Autrement dit, en VF : «Occupy Chevron va au-delà de la question des gaz de schiste, il s’agit des multinationales imposant un certain mode de vie aux citoyens. Les fermiers veulent que le monde sache cela Le suspense continue.

 

http://www.liberation.fr/terre/2013/06/08/la-bataille-sans-fin-de-villageois-polonais-contre-le-gaz-de-schiste_909335

 

Monde        

Dans les collines de Roumanie, un prêtre en lutte contre les gaz de schiste

   

                                            

Vasile Laiu, archiprêtre orthodoxe de Barlad, manifeste contre le gaz de schiste, le 27 mai 2013 à Barlad en Roumanie                        
Vasile Laiu, archiprêtre orthodoxe de Barlad, manifeste contre le gaz de schiste, le 27 mai 2013 à Barlad en Roumanie (Photo Daniel Mihailescu. AFP)

                               

Libération

Dans les collines de l’est de la Roumanie, un prêtre lutte contre un projet d’exploitation du gaz de schiste par le géant énergétique américain Chevron, dénonçant les risques pour l’environnement et le mépris pour les habitants.

«L’Eglise ne se mêle pas de politique mais s’il y a danger pour la santé ou la vie d’un seul de mes semblables, ma mission m’oblige à intervenir», confie à l’AFP le protopope (archiprêtre) orthodoxe de Barlad (est) Vasile Laiu.

Cet homme de 50 ans a passé plus de la moitié de sa vie à «servir» dans cette région rurale et défavorisée.

Avec sa soutane noire, il est de toutes les manifestations contre Chevron organisées par un groupe de citoyens comptant entre autres un géologue, un ingénieur, une notaire.

D’autres prêtres ont rejoint ces milliers d’opposants, dans un pays où l’Eglise bénéficie d’une cote de confiance élevée.

«Nous avons peur pour l’avenir de nos enfants. Nous ne sommes pas d’accord avec ces gaz qui détruisent la nature», dit Eugenia Paduraru, du village de Simila, louant l’engagement d’un homme «extraordinaire, réellement proche des gens».

Quand le maire a interdit un rassemblement en avril, le père Laiu a accueilli les protestataires dans son église, prêchant la protection de la nature.

L’inquiétude du prêtre et d’une partie des habitants? Voir leurs collines couvertes de forages pour extraire ce gaz, dans une ruée vers l’énergie identique à celle qui a emporté des campagnes entières aux Etats-Unis.

En Europe, Chevron, deuxième groupe énergétique américain, prospecte en Pologne et Roumanie. A Barlad, il dispose depuis 2011 d’une concession de 600.000 hectares et a identifié trois sites pour des forages d’exploration avant une éventuelle exploitation.

La méthode d’extraction des gaz de schiste, la fracturation hydraulique, est controversée. Autorisée dans certains Etats américains mais interdite en France, jugée dangereuse pour l’environnement par des scientifiques, elle consiste à injecter à très haute pression de l’eau mêlée à du sable et des produits chimiques pour libérer le gaz de la roche.

D’où des risques de contamination des nappes phréatiques, selon une étude de l’université américaine Duke.

La question de l’eau est cruciale à Barlad.

La fracturation en nécessite plus de 10.000 m3 par puits. Or «la région souffre de sécheresse», dit le père Laiu. L’été, des villageois font parfois plus de 4 km pour chercher de l’eau.

«Qui voudra acheter notre blé?»

Les eaux usées toxiques pouvant contenir des substances radioactives et leur traitement posent aussi question en région agricole.

La plupart des villageois ont un potager, des arbres fruitiers, un petit élevage.

«Qui voudra acheter du blé, un morceau de fromage» si des millions de litres d’eau toxiques circulent?, s’interroge le prêtre qui pratique en amateur l’apiculture.

Lui dont une partie de la famille a travaillé dans l’industrie pétrolière, était a priori ouvert à cette nouvelle activité. Il dit avoir changé d’avis en parlant avec des géologues, des ingénieurs et en lisant témoignages et rapports sur l’expérience américaine.

Chevron de son côté assure suivre «les standards les plus élevés en terme de sécurité et d’environnement», déclare à l’AFP une porte-parole, Sally Jones.

Le groupe se veut «un partenaire responsable pour aider la Roumanie à explorer ses ressources en gaz de schiste, créer des emplois et protéger l’environnement» dans un département qui compte le plus fort taux de chômage du pays (10%).

Le père Laiu accuse toutefois la compagnie et les hommes politiques d'«ignorer la communauté». Des habitants se sont retrouvés avec des engins de prospection dans le jardin, les murs de leur maison lézardés, raconte-t-il. Chevron «a pensé qu’en raison de la pauvreté et du manque d’information (de la population), ils pourraient travailler facilement».

Certains se sentent «trahis» par les politiques. Quand la coalition de centre gauche (USL) du Premier ministre Victor Ponta était encore dans l’opposition, ses membres, dont le maire et le député de Barlad, manifestaient contre les concessions accordées à Chevron par le gouvernement de centre droit.

Arrivé au pouvoir, M. Ponta a imposé un moratoire sur les gaz de schiste jusqu’à fin 2012. Mais depuis, son gouvernement, comme le président Traian Basescu, défend cette source d’énergie.

Le maire de Barlad Constantin Constantinescu, reconnaît avoir changé: «J’entends d’autres arguments, des pays comme la Grande-Bretagne veulent exploiter les gaz de schiste». Il dit le père Laiu «informé de façon partiale».

«Si le projet se fait, ce sera contre notre volonté. Or, un Etat de droit doit tenir compte de l’opinion des citoyens», rétorque le prêtre.

«Il y a des années, j’ai perdu une fille de quatre ans d’une tumeur. Quand j’ai demandé la cause au médecin, il m’a répondu: +Mon père, Dieu seul le sait, mais nous sommes trop près de Tchernobyl+. Je n’ai pas le droit d’être indifférent à l’environnement. La vie vaut plus qu’un paquet d’argent agité sous nos yeux.»

 

http://www.liberation.fr/monde/2013/06/07/dans-les-collines-de-roumanie-un-pretre-en-lutte-contre-les-gaz-de-schiste_909077

 

environnement

  

Grosse mobilisation à Brive contre l'exploitation des gaz de houille et de schiste

Entre 1500 et 2000 manifestants ont répondu, cet après-midi, à l'appel des associations corréziennes de défense de l'environnement.

  • Par   Gwenola Beriou
  • Publié le 08/06/2013 | 15:35, mis à jour le 08/06/2013 | 17:06
Les Renseignements Généraux ont dénombré entre 1500 et 2000 manifestants cet après-midi, à Brive. © Laëtitia Théodore
©   Laëtitia Théodore      Les Renseignements Généraux ont dénombré entre 1500 et 2000 manifestants cet après-midi, à Brive.
      La mobilisation s'organise face à la demande de permis dit "de Brive", effectuée par le société Hexagone Gaz, pour entreprendre des recherches de gaz de houille. Le territoire concerné touche une vingtaine de communes du Sarladais, sur une superficie de 1777 km carrés, à cheval sur la Corrèze, le Périgord et le Lot.
Pour l'instant, la demande a été déclarée favorable sur la forme par la Dreal Aquitaine (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement). Le préfet de Dordogne, en charge du dossier, doit remettre son avis au Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie d'ici le 21 juin.
Un autre rassemblement est prévu demain à Sarlat.
 
 Limousin  > Corrèze  > Brive 08/06/13 - 16h43

1.500 manifestants contre le gaz de schiste

Lu 137 fois

manifestation anti gaz de shiste - LHERPINIERE Fr?d?ric

manifestation anti gaz de shiste - LHERPINIERE Fr?d?ric

1.500 personnes ont manifesté, samedi 8 juin, sur les boulevards de Brive, contre le gaz de schiste et le gaz de houille. Notamment contre le "permis de Brive", déposé par la société Hexagon gaz (basée à Singapour) pour obtenir l'autorisation d'exploration de gaz de houille sur la Corrèze, le Lot et la Dordogne. Le dossier sera transmis fin juin au ministère de l'Ecologie. Une nouvelle manifestation contre le gaz de schiste aura lieu dimanche 9 juin, à Sarlat (24) ; rendez-vous au jardin du Plantier, à 15 heures.  http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/departement/correze/brive/2013/06/08/1-500-manifestants-contre-le-gaz-de-schiste-1580716.html
-------------------------------------
 
 
Photos de la citoyenne Manou Krivitzky à Brive cet après midi, résistante de nos réseaux citoyens :
 
 
 
 
 
MON message perso aux zinzins :
 
DEGAGEZ ! A-t-on quelque chose à perdre quand on va tuer nos ressources vitales, l'avenir de nos gosses et de notre alimentation et bousiller nos territoires de vie ? Vous pouvez vous masser la roche, nous stimuler la fracture démocrate avec la dictature des lobbys et leur spéculation précoce, faire des rapports textuels favorables ( UMP LENOIR PS BATAILLE), magouiller, changer le vocabulaire pour mieux venir chez nous nous pourrir la vie, faire du lobbying et de la corruption : notre détermination, information, mobilisation depuis 2011 sont toujours intactes.
Présents ou pas aux manifs.
Parole de Le Chant Des Partisans:
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme. Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades ! Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite ! Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère. Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rèves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe. Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place. Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme. Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades ! Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite ! Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère. Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rèves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe. Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place. Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...
 
Demain Sarlat !
 

 
 
 


08/06/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 243 autres membres