Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

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Gaz de schiste : île de france Nathalie Kosciusko-Morizet, et Tunisie

Gaz de schiste : Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole du lobby pétrolier en France

Modifié le 24-02-2012 à 17h14

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Temps de lecture Temps de lecture : 3 minutes

LE PLUS. Il n'en revient pas. Stéphane Gatignon, maire de Sevran, a découvert qu'une enquête publique concernant la délivrance de permis de recherches d'hydrocarbures, dont certains concernent sa commune, avait été lancée en janvier dernier. Il affirme ne pas en avoir été informé et dénonce la méthode des autorités.

Le 19 janvier dernier, dans la plus grande discrétion, a été lancée une enquête publique concernant la délivrance de permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures ayant recours au gaz de schiste. Elle concerne 12 permis en France (dix en Île-de-France, un en Lorraine et un en Aquitaine). Une affaire qui relève du scandale.

 

Scandale, d'abord, parce que cette découverte d'une consultation importante pour l'avenir de milliers de familles et de territoires de notre pays s'est faite au hasard de lectures sur internet. Scandale, parce qu'en enquêtant sur le site du ministère du Développement durable, cher à Nathalie Kosciusko-Morizet, on découvre des documents relatifs à l'attribution de 14 permis exclusifs de recherche d'hydrocarbure – dont 12 en Île-de-France. Scandale encore, lorsqu'on comprend que la commune de Sevran, comme 60 autres, est concernée par un permis (dit "permis de Chevry") seulement après avoir réussi à déchiffrer un document qui, plutôt que d'offrir une cartographie claire, indique seulement des coordonnées de géolocalisation.

 

 

Des protestations à Barjac contre l'exploitation du gaz de schiste, le 23/10/2011. (AVENTURIER PATRICK/SIPA)

 Des protestations à Barjac contre l'exploitation du gaz de schiste, le 23/10/2011. (AVENTURIER PATRICK/SIPA)

 

Étonnement, à découvrir aussi un projet d'arrêté, non daté, qui attribue le permis de recherche à la Société Poros, société au capital fluctuant (aujourd'hui 1,2 million d'euros), au chiffre d'affaires annuel de 350.000 euros avec un unique salarié. Curieuse société dont le champ d'actions pour la recherche pétrolière se situe également en Tunisie avec des permis de recherche attribués en 2007, avant la révolution.

 

Scandale que de tels enjeux financiers et environnementaux se gèrent en catimini, par une consultation virtuelle dont personne n'est informé, ni élus, ni population. Soixante communes concernées et pas un mot, pas une enquête publique, pas un avis de consultation !

 

Une fois tout cela dénoncé par voie de presse, le ministère du Développement durable vient de faire marche arrière. In extremis, il prolonge d'un mois la pseudo-consultation en question et propose désormais au public des cartes relatives à chaque permis ainsi que la possibilité d'adresser "ses observations" à l'adresse mail suivante, dgec-beph@developpement-durable.gouv.fr.

 

Des décisions prises sans consultation

 

Première victoire sur un procédé totalement anti-démocratique ! Aujourd'hui, de nombreux maires ont décidé de faire part de leurs inquiétudes face à l'exploitation pétrolière en Île-de-France, mais aussi de leur refus de procédés d'un autre âge où les décisions se prennent dans le dos des populations et de leurs élus.

 

On sait que le pétrole d'Île-de-France est essentiellement extrait de terrains schisteux qui nécessitent, pour son extraction, des techniques de fracturation des roches qui sont particulièrement dangereuses pour l'environnement. Depuis 2011, suite à une mobilisation massive, l'exploitation par "fracturation hydraulique" est interdite. Restent des procédés mal connus comme la fracturation à l'azote, par exemple. Or les informations consenties par le ministère ne nous renseignent aucunement sur la nature des procédés qui seront utilisés, ni sur leurs conséquences environnementales et humaines.

 

En tout état de cause, l'extraction impliquerait nécessairement l'utilisation de divers produits chimiques susceptibles de polluer l'air et nos nappes phréatiques, bien au-delà des périmètres immédiatement concernés par les permis. La recherche de ces huiles de schiste est elle-même source de nuisances multiples (manipulations sismiques, puits de forages, convois de camions, etc.). Peut-on raisonnablement envisager de tels chantiers dans les zones urbaines d'Ile-de-France, comme en Seine-Saint-Denis ?

 

D'autant que notre territoire est marqué par une dissolution de gypse qui rend les terrains instables et par la présence, à Vaujours, de l'ancien Commissariat à l'énergie atomique, où perdurent encore quelques traces de radioactivité…

 

Comment, dans ces conditions, accepter ces permis de recherches pétrolières sans plus de visibilité sur les risques encourus ? Les enjeux financiers du pétrole en France ne sont pas négligeables : le seul bassin parisien a permis, en cinquante ans, l'exploitation de quelque 300 millions de barils.

 

Des méthodes opaques

 

Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, toute nouvelle porte-parole du candidat Sarkozy, aura tout fait, avant de quitter sa fonction ministérielle, pour que cette affaire soit arrangée en toute discrétion. Se prévalant d'un côté d'un "Grenelle de l'environnement", elle fait, de l'autre, le jeu des lobbies pétroliers.

 

Certes, le code minier n'impose pas de véritable enquête publique, ni aucune forme de réelle publicité. Cependant l'article 6 de la charte constitutionnelle de l'environnement donne le droit aux élus et à la population de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement. Sur ce point il est nécessaire, pour le futur gouvernement et le futur parlement, de se saisir de cette carence juridique et de réformer le code minier pour le mettre en conformité avec les exigences démocratiques de transparence.

 

Il semble évident aujourd'hui que les autorités doivent renoncer au mythe des énergies fossiles pour se tourner vers le potentiel du renouvelable. Le photovoltaïque, l'éolien, la géothermie sont des solutions porteuses, en termes énergétiques comme économiques.

 

Nos concitoyens sont préoccupés par l'avenir de notre politique énergétique. Mobilisons-nous donc contre ces méthodes d'opacité et répondons à cette consultation en ligne par un "NON" collectif, citoyen et déterminé.


source :  http://leplus.nouvelobs.com/contribution/332400-gaz-de-schiste-nathalie-kosciusko-morizet-porte-parole-du-lobby-petrolier-en-france.html

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Le gaz de schiste ou le suicide collectif programmé du peuple Tunisien

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Pour une poignée de dollars notre Tunisie risque de devenir un immense désert pollué et impropre à toute vie Humaine ou animale et ceci en moins d'un demi siècle. Non il ne s'agit pas d'une catastrophe nucléaire mais plutôt du projet en cours d'élaboration d'extraction du Gaz de schiste de nos sous-sols par des sociétés multinationales dont ENI l'Italienne

carte mondiae du gazde schiste

En effet, Depuis fin 2010 les Etudes publiées dans des revues internationales (ici,ici et ici) et reprises par notre presse locale( ici, ici, ici et ici) relatent la présence d'une énorme manne gazière emprisonnée dans le schiste de nos sous-sols

Selon wikipédia Le gaz de schiste, également appelé « gaz de roche-mère » ou « gaz de shale », est une forme de gaz naturel extraite à partir de terrains schisteux (argileux sédimentaires)

Pourquoi donc s'alarmer ? on va devenir les nouveaux saoudiens et notre pays va crouler sous les pétrodollars , adieu la crise, le chômage et les problèmes sociaux…on va dire que mon article est destiné à mettre le bâton dans la roue du nouveau gouvernement qui veut trouver des solutions urgentes pour éradiquer chômage et pauvreté dans un pays assommé par plus de 30 ans de dictature et une révolution…et ben à vous de lire de juger et de choisir ce que vous allez léguer à vos enfants…la Vie ou la Mort !

Tout a commencé il 'a quelques jours quand un ami attire mon attention  sur ce sujet, je savais qu'on avait découvert du gaz de schiste mais je n'avais pas une idée précise sur l'impact catastrophique sur notre vie. Il y' a quelques jours j'étais encore entrain de photographier impuissant un cachalot géant échoué sur la plage en réalisant l'hécatombe écologique à laquelle l'homme assiste impuissant…mais suite à mes recherches j'ai tout simplement réalisé que nous, Tunisiens on risque de disparaitre aussi…comme lui

Le danger de cette exploration ne réside pas dans le gaz extrait mais dans la technique d'extraction : Le procédé s'appuie sur le forage directionnel (souvent horizontal), associé à la fracturation hydraulique, d'un grand nombre de puits. Le forage directionnel consiste à forer non pas verticalement, mais à une profondeur et un angle qui permettent au puits de rester confiné dans la zone potentiellement productrice, comme le montre le schéma ci-dessus. La fracturation hydraulique consiste à provoquer un grand nombre de micro-fractures(une sorte de mini séismes) dans la roche contenant le gaz, permettant à celui-ci de se déplacer jusqu'au puits afin d'être récupéré en surface. La fracturation est obtenue par l'injection d'eau à haute pression dans la formation géologique, autour du point d'injection.

gaz de schiste

On ajoute des additifs dans l'eau afin d'améliorer l'efficacité de la fracturation :

  • du sable de granulométrie adaptée, qui va s'insinuer dans les micro-fractures et empêcher qu'elles se referment ;
  • des biocides destinés à réduire la prolifération bactérienne dans le fluide et dans le puits ;
  • des lubrifiants qui favoriseront la pénétration du sable dans les micro-fractures ouvertes par la pression de l'eau ;
  • des détergents qui augmentent la désorption du gaz et donc la productivité des puits.

Selon des études Américaines plus de 700 additifs très polluants sont utilisés dans ces forages, la publication, le 16 avril 2010, d'un rapport parlementaire américain listant les substances chimiques utilisées pour la fracturation hydraulique aux Etats-Unis"[Le] rapport, réalisé par les démocrates de la Commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des Représentants américaine est présenté comme 'l'inventaire national le plus complet' à ce jour sur la chimie utilisée par l'industrie des gaz de schiste" et qui finissent pas contaminer toute la nappe phréatique. certains sont extrêmement toxiques, comme le benzène et le plomb."

Par ailleurs, le rapport révèle que l'additif le plus couramment utilisé est "le méthanol qui a été utilisé dans 342 produits de fracturation hydraulique [et qui] est un polluant atmosphérique dangereux et fait partie de la liste des produits candidats à une réglementation potentielle dans le cadre de la loi pour l'eau potable sûre [Safe Drinking Water Act]." Parmi les autres produits "les plus couramment utilisés", les rapporteurs ont pointé l'alcool isopropylique (dans la composition de 274 produits), le 2-butoxyethanol (126 produits) et l'éthylène glycol (119 produits).

Plus généralement, le rapport retient 29 molécules qui sont des cancérogènes connus ou suspectés, ou encadrées via loi pour l'eau potable sûre du fait des risques pour la santé humaine ou listées comme des polluants aériens dangereux sous la loi sur la qualité de l'air (Clean Air Act). Ces 29 éléments "entrent dans la composition de plus de 650 produits de fracturation hydraulique", soit environ un quart du total.

Par ailleurs, les composés de benzène, toluène, éthylbenzène et xylène (composés BTEX) apparaissent dans 60 produits de fracturation. "Chacun des composés BTEX est un contaminant contrôlé au titre de la loi pour l'eau potable sûre et un polluant atmosphérique dangereux selon la loi pour la qualité de l'air", rappellent les élus, ajoutant que "le benzène est un cancérogène connu." Entre 2005 et 2009, l'extraction du gaz de schiste aux USA s'est accompagnée de l'injection dans le sous-sol de plus de 430.000 mètres cubes (11,4 millions de gallons) de substances contenant au moins l'un des quatre composés BTEX.

Le forage et la fracturation hydraulique en particulier, nécessitent d'énormes quantités d'eau (on cite classiquement les chiffres de 10 000 à 15 000 m3 par forage). Un transport d'eau par une noria de camions citerne ou une ressource additionnelle locale doit être trouvée, ce qui peut poser une sérieuse réserve à l'exploration. on parle même que l'eau rejetée de l'exploration serait radioactive (ici)

 Le mal ne s'arrête pas là car suite à cette méthode le méthane qui sort de la roche va se mélanger à l'eau des puits, des rivières, des oueds, des fleuves qui sont à proximité et rendent cette eau impropre à la consommation humaine ( voir le film ci-dessous). déjà notre Tunisie est considérée en zone rouge de point d vue richesse hydraulique imaginez la conséquence d'une telle contamination sur les maigres réserves en eau potable Tunisienne.

les infrmations qui me manqent c'est ou ces gisements vont être exploités pour pouvoir faire une projection de leurs impact sur l'environnement. 

qu'allns nous léguer à nos enfants et aux enfants de nos enfants à quoi servirai de faire la meilleure des constitutions et la meilleure des démocratie si nos enfants dans 20 à 30 ans mourront du cancer avant d'atteinde l'âge de vingt ans!!!

Le film attaché ci dessous est GASLAND c'est un documentaire sur les effets néfastes de ce type de prospection imaginez la même chose en Tunisie…les multinationales ont réussi à faire taire les voix opposantes un quart de siècle et aujourd'hui les langues se délient et les témoignages fusent de tout part pour dénoncer

 poour télécharger gratuitement le film choc ( cliquez ici) sinon vous  pouvez le visionnerce dessous sur dailymotion 

 source : http://adibs1.hautetfort.com/archive/2012/02/23/le-gaz-de-schiste-ou-le-suicide-collectif-programme-du-peupl.html

 



25/02/2012
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