Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

le maïs couleur babybel enrobé au cruiser : le poison encore autorisé.?

Le maïs  couleur babybel enrobé au cruiser : le poison encore autorisé ?

Sûr, réaliste. J'ai fais des achats à la coop agricole ce matin ( le 29 mai). Que vois-je dans le hangar de stockage ? Un sac éventré de semences de maïs enrobées au cruiser. Les grains de maïs sont rouges vifs. Franchement, tout être humain digne de ce nom semant des grains de maïs ressemblant à du babybel devrait se regarder dans une glace et se poser de graves questions. Je croyais que le cruiser avait été enfin interdit. Comme le dit le sympathique salarié : « ça ne va pas tarder sûrement. Depuis 60 ans, on a crâmé la planète, c'est une catastrophe, tout ça pour du fric ».On a parlé food inc.industrialisation de l'agriculture comme aux USA, la malbouffe/etc. Et oui, j'aime bien discuter avec les consciences qui ne se foutent pas de moi avec mes autocollants antigaz de schiste et anti ogm quand ils me déposent du terreau bio dans mon coffre de voiture de bobo...
J'avais déjà été agréablement étonnée qu'un des responsables veuille me prendre mes professions de foi de candidate écologiste aux cantonales pour les déposer sur le comptoir car ce lieu n'est pas anodin…Comme quoi…






à la coopérative agricole, le 1er juin, on y voit encore du maïs cruiser... merci Syngenta et Bayer , ces entreprises éthiques qui aiment aussi le brevetage du vivant et les biotechnologies OGM...il parait que: "depuis 2009 les semences traitées au cruiser doivent être semées avant le 15 mai ...."
une circulaire ici à lire :  cliquez
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/CRUISER350.pdf


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Thiaméthoxame

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Thiamethoxam
Thiaméthoxame
Général
Nom IUPAC (NE)-N-[3-[(2-chloro-1,3-thiazol-5-yl)méthyl]-5-méthyl-1,3,5-oxadiazinan-4-ylidène]nitramide
No CAS 153719-23-4
No EINECS 428-650-4
PubChem 5821911
ChEBI 39185
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule brute C8H10ClN5O3S  [Isomères]
Masse molaire1 291,715 ± 0,016 g·mol−1
C 32,94 %, H 3,46 %, Cl 12,15 %, N 24,01 %, O 16,45 %, S 10,99 %,
Propriétés physiques
T° fusion 139,1 °C
Solubilité 4,1 g·L-1 (20 °C)
Masse volumique 1,57
Précautions
Directive 67/548/EEC2
Nocif
Xn
Dangereux pour l'environnement
N
Phrases R : 22, 50/53,
Phrases S : 2, 60, 61,
SGH3
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
H302, H410,
Écotoxicologie
DL50 1 563 mg·kg-1 (rat, oral)
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le thiaméthoxame ou thiamétoxam (ISO) est une molécule chimique de la famille des néonicotinoïdes utilisée comme pesticide (insecticide systémique). Le thiaméthoxame est un neurotoxique, il cible le système nerveux d'insectes, ainsi que d'autres invertébrés tels que les arthropodes phytophages.

Uniquement fabriqué par le groupe agrochimique suisse Syngenta et vendu sous le nom de Cruiser et Actara ; il est abondamment utilisé en agriculture intensive comme produit phytosanitaire ciblant les insectes suceurs de sève ou consommant les plantes cultivées.

Il pourrait participer au phénomène de régression de certaines espèces pollinisatrices ; en particulier des abeilles à miel4.


suite ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thiam%C3%A9thoxame



Mais : L'insecticide Cruiser dans le collimateur du gouvernement

02/04/2012 | 09:15

(Commodesk) Le ministère de l'Agriculture pourrait revenir prochainement sur l'autorisation de l'insecticide Cruiser. Dans un communiqué publié le jeudi 29 mars, il a expliqué avoir saisi l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation et de l'environnement (ANSES), dont l'avis est attendu le 31 mai. Si ce dernier est défavorable, les autorités françaises lanceraient alors une procédure de retrait.

Cette annonce fait suite à une étude française parue dans la revue Science, qui prouve que des abeilles à qui l'on a administré du thiamétoxan, contenu dans le Cruiser, sont désorientées et ne retrouvent pas le chemin de leur ruche. De nouvelles recherches vont être effectuées afin de savoir si cette étude menée en laboratoire se vérifie en conditions réelles.

Le Cruiser, mis sur le marché en 2010, est principalement utilisé sur les plants de colza semences. Mais les apiculteurs craignaient que l'insecticide ne contribue à la surmortalité des abeilles. La semaine dernière, le Groupement régional des apiculteurs pollinisateurs professionnels (GRAPP), soutenu par la Confédération paysanne, avait d'ailleurs lancé un appel au boycott de la pollinisation du colza semences en France, du fait de la présence du Cruiser.

http://www.zonebourse.com/CHICAGO-CORN-16213/actualite/Mais-L-insecticide-Cruiser-dans-le-collimateur-du-gouvernement-14251217/ 


La France va interdire le pesticide Cruiser pour protéger les abeilles

publié le 01/06/2012 à 19:04, mis à jour à 19:07

La France va interdire le pesticide Cruiser pour protéger les abeilles

afp.com/Remy Gabalda

PARIS - Le gouvernement s'est prononcé pour l'interdiction du pesticide Cruiser OSR du groupe suisse Syngenta, utilisé pour les cultures de colza et accusé de contribuer au déclin des colonies d'abeilles, une décision saluée par les écologistes et les apiculteurs.

"J'ai averti le groupe qui commercialise le Cruiser que j'envisage de retirer l'autorisation de mise sur le marché", a déclaré vendredi le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.

Cette décision fait suite à un avis de l'Anses (l'agence sanitaire pour l'alimentation et l'environnement), sollicitée par son prédécesseur Bruno Le Maire, qui relève l'impact néfaste sur les abeilles d'une des molécules actives du Cruiser, le thiaméthoxam, montré par deux études récentes.

Les abeilles qui consomment du nectar contenant cette molécule à faible dose seraient susceptibles de troubles de comportement affectant leur capacité à revenir à leur ruche. Cet effet pourrait contribuer au déclin des colonies concernées, a précisé le ministre.

Le gouvernement français a dans le même temps saisi la Commission européenne sur le sujet.

Dans son avis, l'Anses souligne l'"approche originale" des chercheurs, qui ont suivi les abeilles en leur apposant des puces à radio-identification. Ils ont pu constater qu'à une dose sublétale, c'est-à-dire au-dessous de la dose jugée mortelle, le thiaméthoxam avait un effet néfaste sur leur retour à la ruche.

L'Anses reconnaît que les doses utilisées étaient supérieures aux doses usuelles, mais estime qu'une exposition à cette dose "ne peut être totalement exclue dans des circonstances particulières". Elle relève aussi que d'autres études vont dans le même sens.

- Un hectare sur deux traité au Cruiser -

Syngenta, numéro un mondial de l'agrochimie, dénonce une étude basée sur une "méthode non validée et très éloignée de la pratique". "Il y a matière à discuter et nous allons revenir vers le ministère rapidement", a déclaré un porte-parole, précisant qu'un hectare sur deux (soit 650.000 hectares) est protégé par du Cruiser en France.

Le groupe dispose de 15 jours pour faire part de ses observations, avant que l'interdiction définitive ne soit prononcée.

Défenseurs de l'environnement et apiculteurs ont applaudi à la nouvelle.

"C'est super!", a lancé le député PS Gérard Bapt, qui avait demandé cette interdiction. Les apiculteurs, "heureux", ont alerté sur l'urgence d'une interdiction effective, à quelques semaines du traitement des semences pour la prochaine récolte. "C'est enfin un pas dans la bonne direction", a souligné France nature environnement (FNE).

Tous ont souhaité aussi que tous les types de Cruiser, utilisé aussi pour le maïs, les pois et les betteraves, soient interdits. "L'utilisation généralisée des insecticides en enrobage de semences représente un danger pour la biodiversité dans son ensemble", a estimé Claudine Joly de FNE.

Générations Futures a jugé la décision du ministre "positive et hautement symbolique", en rupture avec celles de son prédécesseur.

Du côté des agriculteurs, la vision est radicalement différente. Gérard Tubery, président de la Fédération des producteurs d'oléagineux et de protéagineux s'est étonné d'une décision "disproportionnée par rapport aux conclusions du rapport de l'Anses", qui pénalise les Français par rapport à leurs concurrents européens.

De son côté, la Coordination rurale et l'Organisation de producteurs de grains s'étonnent qu'une autorisation de mise sur le marché délivrée il y a un peu plus d'un an puisse être retirée aussi rapidement.

Rappelant que les abeilles et les bourdons contribuent à la pollinisation de 80% des plantes à fleurs produisant fruits ou légumes, M. Le Foll a souligné que des alternatives existaient pour la protection du colza. "Si le retrait de l'autorisation est confirmé, les agriculteurs auront donc des solutions", a-t-il affirmé.

Par





01/06/2012
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