Label vrai restaurant ou merdebouffe industrielle ?
Comme en agriculture, il y a le label agriculture biologique ( AB) et hélas pas encore agriculture chimique ( AC), les restos auraient donc le label "restaurant véritable" mais les autres ( + de 80 %) n'auraient pas d'appellation : "restop food micro ondée " ou gastro'ignominie ? ( Merci Pascal de cahors pour cette trouvaille !)
Quand je pense que ma soeur a fait l'école hôtelière et une formation super contraignante, normes etc, tenu plusieurs restaurants, a mangé dans un restaurant étoilé où dans les cuisines, malgré la note salée, trônaient des oeufs estampillés 4 FR ( donc industriels du pire qui soit) et qu'on ennuit les professionnels dignes de ce nom, avec tous mes amis vrais restaurateurs victimes de ces obligations alors que l'industrie de la merdebouffe, et ses effigies marketing trompent scandaleusement et fraudent impunément les clients....
Place donc à l'ami Xavier Denamur, restaurateur de la République et aux langues de bois sauce piquante aux OGM qui méritent nos coups de fourchettes !
(*)
par Xavier Denamur, rest'orateur, film "La République de la malbouffe"
www.republiquedelamalbouffe.com
Voici copie du mail que je viens d'envoyer à Monsieur Bourdin.
Salut Jean-Jacques Bourdin,
Lorsque l'on traite un sujet, il est bon d'entendre et faire entendre d'autres sons de cloches, ce que vous faites normalement. N'entendre sur la transparence dans les assiettes que les organisations patronales dont vous disiez hier "qu'elles sont nulles" ne permet pas à vos auditeurs de se faire une idée juste de la question.
1/ petit rappel , en 2009 les organisations patronales appuyées par leur ministre de tutelle Hervé Novelli garantissaient que le titre "maître restaurateur " allait permettre enfin aux consommateurs de faire la différence, d'y voir plus clair, bravo les effets d'annonces !!!
2/ l'exemple des boulangeries pâtisseries est mauvais; en dehors du pain, elles servent à plus de 50% des viennoiseries et pâtisseries industriels de chez "coup de pâtes" and co
3/ Avec ce type de proposition à la Chenet and co, qu'on aille dans un bistrot, une brasserie, un café ou une cantine, on ne sera toujours pas ce que l'on a dans nos assiettes. Nos enfants pourront continuer de manger des "petits cuisinés" de chez Findus sans qu'on le sache, ça ne vous gène pas monsieur Jean-Jacques Bourdin? Moi si!!!!
4/ après le permis d'exploiter, le synhorcat rêve, si une telle législation venait à voir le jour, de mettre en place une nouvelle pompe à fric : "le permis de restaurer".
Pourquoi le synhorcat comme toutes les organisations patronales ne veulent-ils pas que pour chaque préparation culinaire prise hors domicile, soit indiqué par un petit logo le fait "que ce soit "préparé sur place à base de produits bruts" (logo d'une petite maison) ou le fait que ce soit une préparation industrielle (logo d'une petite usine)?
Ma proposition est simple et elle engloberait tous les types de restauration collectifs comme commerciaux.
Bonne continuation
Xavier Denamur restaurateur de la République
PS; Vous souhaitez entendre un autre exemple de langue de bois ou de veau sur la transparence alimentaire, écoutez ce que me disait mardi monsieur Langlois ,
« En France, les animaux ne mangent pas d’OGM » : ouh le gros mensonge
Le « horsegate » est derrière nous, veut croire la filière viande, rassurée par les annonces de François Hollande en ouverture du Salon : le Président souhaite un « étiquetage obligatoire » sur les viandes des plats cuisinés. Mais comme il faut l’autorisation de Bruxelles, et que cela prendra un an et demi, on en restera pour le moment à un étiquetage volontaire.
« On va sortir par le haut de cette crise, on va prendre les devants et dire qu’on n’a rien à cacher », se félicite Dominique Langlois, le patron d’Interbev, l’interprofession du bétail et de la viande. Malheureusement pour lui, avec mon complice Xavier Denamur, le restaurateur en lutte contre la malbouffe, nous avons fouiné dans les allées du Salon et découvert, négligemment laissé par terre, le détail de ce qui nourrit le bétail, en plus de la belle herbe fraîche de nos prairies.
Nous lui avons posé la question qui tue, sans imaginer qu’il oserait une telle mauvaise foi.
Ce digne successeur de Jacques Borrel feint d’ignorer que la France importe plusieurs millions de tonnes de tourteau de soja, pour fournir à notre bétail sa ration de protéines.
« Du non OGM, on en produit de moins en moins »
Poursuivant notre chemin dans les halls de la porte de Versailles, nous sommes allés voir son homologue pour la filière cochon, Jean-Michel Serres. Bizarrement, hors caméra, le président de la Fédération nationale porcine n’est pas si langue de bois :
« L’essentiel du tourteau de soja est OGM, sa croissance est presque exponentielle. Du non OGM, on en produit de moins en moins. »
Une fois qu’il s’est félicité que la France, « grâce au colza, importe moins de protéines qu’ailleurs, 40% au lieu de 70% en moyenne en Europe », il nous livre cette anecdote révélatrice :
« J’ai discuté avec Carrefour qui était intéressé pour avoir de la viande non OGM, et me proposait 2 centimes supplémentaires par kilo si je nourrissais mes porcs avec du soja non OGM. Mais ça me coûtait 3 ou 4 centimes en réalité, donc j’ai refusé. Je ne vais quand même pas payer de ma poche pour la grande distribution. »
En attendant, le consommateur français ingurgite de la viande nourrie aux OGM sans avoir le droit d’être au courant.
(*) Eric Grelet a dessiné ce logo dans le but de faire tourner,
de l'imprimer en autocollant et d'aller coller ce superbe logo
sur les produits de supermarchés non certifiés Bio...
Si des actions citoyennes de ce type vous interpellent
ne vous gênez pas ce logo est le vôtre et utilisez le comme bon vous semble !
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