Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

gaz de schiste : permis de Cahors validé. Sur France 3 (suite)



par Nicolas tarn et garonne : merci.



Merci à Alain Buissière, pour la capture vidéo. ;-)))) des Cévennes...
moi même et Christian Rossi, éleveur et de la confédération Paysanne en reportage ce jour édition France 3....

je vais tenter de faire une synthèse objective de toutes les vérités que j'ai glanées depuis et que j'ai dites ce matin, mais comme il faut faire court pour le JT ...merci aux veilles juridiques...

 

-         pas de parution au JO aujourd'hui,

-         infirmation du ministère et du cabinet du 1er ministre et de la dreal directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL)

-         qui n'aurait achevé que la partie de l'instruction qui lui a été demandée et ce, positivement. Et on ne sait pas sur quoi ça portait. Ils ont été contactés au téléphone par des militants.

-         Mr Lamirot du BEPH affirmerait que ce permis n'est en aucun cas accordé, dans le dernier bulletin du BEPH daté du 26 avril 2012, le permis de cahors est tjrs en cours d'instruction.

-         Jérôme Peyrat, ancien conseiller de NKM, maire de Laroque Gageac affirme qu'il a contacté Matignon et que le permis n'est pas donné.

-         Nous sommes en pleines élections, je le rappelle...

-         d'autre part la loi Jacob votée du 13 juillet 2011 n'a été qu'un élément tactique pour calmer la mobilisation et la résistance des territoires concernés entre les élections cantonales et présidentielles et ne réponds pas aux graves problèmes environnementaux posés par l'extraction, l'exploitation, la recherche de ces hydrocarbures non conventionnels gaz de schiste et huile de schiste.  Tout ce que n'interdit pas cette loi est donc autorisé ou peut être contourné. Aucune remise en question du code minier, aucune abrogation des permis, aucune certitude donc. Cette loi ne protège pas nos territoires contre les spéculateurs.


Publié le 04/05/2012 à 18h15
Par "t.dumas"
12 commentaire(s)

Gaz de schiste : Peyrat se veut rassurant

L'ancien conseiller de NKM se veut rassurant sur l'annonce de la validation du permis de Cahors

Jérôme Peyrat se veut rassurant

Jérôme Peyrat, maire de La Roque-Gageac (24) et ancien conseiller de Nathalie-Kosciusko-Morizet, ex-Ministre de l'Ecologie, se montre rassurant malgré l'annonce de la fin de l'instruction du Permis de Cahors par la Dreal (Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) : « Certes, l'administration interne a instruit positivement ce permis, mais celui-ci n'est pas donné et il ne le sera jamais. Je n'imagine pas une seconde François Fillon donner son accord. Je viens d'avoir Matignon, on me l'a confirmé. Il ne faut pas s'affoler. »

A lire demain dans Sud Ouest.

La Roque-Gageac · environnement · Sarlat-la-Canéda · Périgueux

Ma réponse à cet article sur le site du journal Sud Ouest

Mr Peyrat... nous avons été en contact dès Février 2011 : souvenez-vous. Vous étiez en pleine campagne des cantonales, manifestation de Sarlat avec NKM. Moi aussi d'ailleurs mais par réaction écocitoyenne de militante écologiste, pas par carriérisme et pour défendre des intérêts particuliers. Vous m'aviez promis une rencontre à Rocamadour pour que nous puissions discuter. Effectivement, il y a de bons restos dans ce berceau de l'humanité.  J'attends toujours cette rencontre, mais pas de nouvelles. Mais ça fait plus d'un an que je fais du « faux travail » de vigilance gratuitement et de bénévolat activiste pour protéger l'avenir de nos territoires et de nos enfants contre les spéculations financières. Donc, depuis 5 ans, et surtout l'an dernier,  étant sous le seuil de pauvreté, en 22 ans de travail en profession indépendante et du jamais vu, ( même pas une assistée, rendez-vous compte !) je ne refuserai pas un repas en tête à tête avec vous, mais payé par vous, le tout avec de l'eau potable du robinet ou un vin bio local. Pour info : je passe ce soir sur France 3 Quercy Rouergue. De passage l'été dernier en vacances et en voisine sur les gabares de votre commune, je regardais la rivière somptueuse, comme je regarde nos paysages : le luxe, Mr Peyrat, n'est pas d'avoir une montre Patex au poignet ni de surestimer le prix du ticket de métro à 4 € (NKM), pas plus que de mépriser comme Mr Copé l'a déclaré les minables qui gagnent moins de 4000 €/mois. Non, le luxe, c'est la richesse de la VIE et son respect ainsi que celui du peuple souverain. C'est pourquoi, plus d'un an après, je porte fièrement le bonnet phrygien made in moi-même à toutes occasions utiles afin que soient respectées la République et la déclaration des droits de l'homme et du citoyen dans MON pays. Je suis de condition modeste, aussi j'accepte fort bien un tête à tête loin des dorures du Crillon, ou encore de celles du Fouquet's, dont la note aurait été parait-il réglée par Mr Paul Desmarais,  produits chimiques pétroliers canadien… Permettez-moi donc d'être simplement ce que je suis : une lotoise en résistance, gourmande et très tenace… pensées humanistes. Mme Muzard Le Moing.








L'oligarchie des incapables au Soir 3 par partipirate

• Mis à jour le

NKM voit le ticket de métro à "4 euros"

La porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'est trompée sur le prix d'un ticket de métro, l'évaluant à "4 euros", au lieu de 1,70 (tarif parisien), vendredi 24 février sur Europe 1. NKM répondait à une question d'un auditeur lui demandant : "Vous, la porte-parole du 'candidat du peuple' [qualificatif utilisé par Nicolas Sarkozy], pouvez-vous dire quel est le prix d'un ticket de métro ?" Après avoir hésité, elle a répondu "4 euros et quelques".

Alors qu'on lui faisait remarquer que c'était "1,70" euro (pour le métro parisien), elle a admis : "raté". "Quand on est ministre, on prend peu le métro, c'est vrai, je le reconnais. Et quand on le prend, on a le métro gratuit, notamment quand on est ministre des transports. Donc mea culpa, mais ça fait bien longtemps que je n'ai pas acheté un ticket de métro", a-t-elle expliqué un peu plus tard.


source le monde : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/breve/2012/02/24/nkm-voit-le-ticket-de-metro-a-4-euros_1648278_1471069.html


au sujet du fouqyuet's et du crillon :

Une cinquantaine de membres du premier cercle se sont donné rendez-vous dimanche pour un lunch. L'UMP dément toute levée de fonds.

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La façade de l'Hôtel Crillon, place de la Concorde à Paris. (FRED DUFOUR / AFP)

La façade de l'Hôtel Crillon, place de la Concorde à Paris. (FRED DUFOUR / AFP)
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L'information que rapporte le "Canard enchaîné" mardi 17 avril risque de mettre encore un peu plus à mal l'image de "candidat du peuple" revendiquée par Nicolas Sarkozy. Dimanche, le meeting de campagne du président-candidat à la Concorde a été précédé d'un lunch à l'Hôtel Crillon, palace situé sur cette même place. 

"Une cinquantaine de membres du premier cercle, qui regroupe les donateurs les plus généreux de l'UMP, se sont ainsi retrouvés pour trinquer dans le salon Marie-Antoinette, classé aux monuments historiques", selon l'hebdomadaire satirique.

"On s'est fait un plateau télé" 

En meeting à Lille mardi, François Hollande a vivement réagi : "Dimanche dernier, un certain nombre de grandes fortunes de France s'étaient rassemblées à l'hôtel Crillon en face" de la Concorde. "Voilà ce qui résume ce quinquennat, il avait commencé dans un grand restaurant et il finit dans un grand hôtel" avec "les mêmes convives".

L'UMP ne nie pas la tenue d'un tel déjeuner, mais dément "formellement avoir organisé la moindre réunion de donateurs avant, pendant ou après le rassemblement de la Concorde". "Les propos qu'il [Hollande, NDLR] a tenus sont profondément scandaleux et pas à la hauteur du débat présidentiel", ajoute le parti du président sortant.

"Le Canard enchaîné" révèle par ailleurs que Patrick et Isabelle Balkany, proches de Nicolas Sarkozy, ont, au même moment, loué la suite la plus chère de l'hôtel, officiellement tarifée 9.500 euros par jour, repas non-compris.

"Il s'agissait de fêter notre 36e anniversaire de mariage", précise l'épouse Balkany. "On allait à la Concorde dimanche après-midi et l'occasion fait le larron. On s'est donc fait une séquence nostalgie avec mon mari, qui voulait me faire plaisir. On s'est fait un plateau télé le samedi soir."


17/02/2008 à 14h27

Sarkozy décore Desmarais, son riche et discret ami canadien

Florent Daudens | Journaliste


Paul Desmarais en 2006 (Shaun Best/Reuters).

(De Montréal) La Légion d'honneur compte un nouveau grand'croix, sa plus haute distinction : Nicolas Sarkozy a décoré vendredi le Canadien Paul Desmarais. Selon les chiffres de 2000, seules 61 personnes possèdent cette médaille. Méconnu des Français, c'est pourtant « en partie grâce à Desmarais » que Nicolas Sarkozy est aujourd'hui à l'Elysée, de l'aveu même du Président.

L'homme d'affaires de 81 ans incarne le rêve américain, version canadienne : après avoir racheté une compagnie d'autobus en faillite pour un dollar à 24 ans, il a bâti un empire industriel et financier pour devenir la cinquième fortune du pays.

Une « ascension prodigieuse » , selon les termes du président de la République, pour celui qui s'est aujourd'hui retiré des affaires après avoir passé les rênes de Power Corporation, sa société, à ses deux fils.

C'est aussi l'homme qui s'était dit, en parlant de Nicolas Sarkozy : « c'est quelqu'un qui serait bien pour la France » , comme le rapporte le quotidien La Presse. Le principal intéressé a évoqué ce soutien lors de la cérémonie de vendredi :

« Si je suis aujourd'hui président, je le dois en partie aux conseils, à l'amitié et à la fidélité de Paul Desmarais. »

Les deux hommes se connaissent depuis 1995. A l'époque, Sarkozy était au fond du trou, écarté de la Chiraquie après l'échec de la candidature d'Edouard Balladur aux présidentielles.

« Un homme m'a invité au Québec dans sa famille. Nous marchions de longues heures en forêt, et il me disait : il faut que tu t'accroches, tu vas y arriver, il faut que nous bâtissions une stratégie pour toi. »

Il a depuis séjourné plusieurs fois au domaine de Sagard, 75 km2 au coeur du Québec, propriété de la famille Desmarais. Le terrain, qui compte 32 lacs, doit son nom à un missionnaire français du XVIIème. Desmarais comptait aussi parmi les invités de la soirée au Fouquet's sur les Champs-Elysées au soir de l'élection du président, le 6 mai 2007.

Au Canada, les Desmarais ont soutenu plusieurs premiers ministres : Pierre Elliott Trudeau, Brian Mulroney, puis Jean Chrétien (dont la fille, France, est mariée avec le cadet, André Desmarais) et Paul Martin. Ce dernier a d'ailleurs été vice-président de Power Corporation avant de se lancer en politique.

La famille ne s'en cache pas, elle défend l'unité canadienne et s'oppose au mouvement souverainiste du Québec. L'actuel Premier ministre, Stephen Harper, n'entretient pas de liens avec eux.

La famille Desmarais au coeur de la fusion GDF-Suez

Mais la famille s'intéresse de plus en plus à l'Hexagone. Avec son partenaire de toujours, Albert Frère, elle se retrouvera au coeur de la fusion -en attente- de GDF et Suez.


Les Desmarais et le
capitalisme français

1979 Paul Desmarais investit dans Paribas. Albert Frère siège à l'époque sur le conseil d'administration de la banque et celui de sa filiale belge, Copebas.

1981 Frère et Desmarais embarquent dans l'opération « Arche de Noé » pour contrer la nationalisation de la banque par François Mitterrand.
Ils injectent 440 milions dans la suisse Pargesa. L'opération échoue (non sans profit), mais le duo a acquis un puissant levier financier avec Pargesa.

1990 Le duo créé Parjointco, partagé moitié-moitié par l'intermédiaire des groupes Frère-Bourgeois et Power Corporation du Canada. Enregistré aux Pays-Bas, il détient aujourd'hui 54,1% de Pargesa (et 67% des droits de vote) qui possède lui-même 48,3% du capital de GBL (et 50,1% des droits de vote).

Les Desmarais et Frère possèdent 9,5% du capital de Suez et 13,2% des droits de vote, par l'intermédiaire du Groupe Bruxelles Lambert (GBL), ce qui en fait son principal actionnaire.

GBL s'intègre dans une lignée de holdings contrôlés par les deux familles : Parjointco constitue la clé de voûte de leurs investissements, qui chapeaute lui-même un nom plus connu dans les milieux financiers, Pargesa.

Dans la nouvelle entité GDF-Suez, la participation de GBL pourrait augmenter, comme Albert Frère le laissait entendre dans une interview à L'Expansion. Le duo canado-belge a les moyens de ses ambitions, après avoir regarni les coffres au mois de mai avec le rachat, par Bertelsmann des parts que GBL détenait dans le groupe de médias allemand. Montant de la transaction : 4,5 milliards d'euros, dont 2,4 milliards de plus-values.

La fusion apportera un autre fruit à GBL : le département environnement de Suez (gestion de l'eau, traitement des déchets...). Albert frère et son partenaire canadiens comptent parmi les grands gagnants de l'opération.

La famille Desmarais étant plutôt discrète, Frère s'est prononcé pour deux sur la place publique, en faveur de la fusion Suez-GDF. Un avis que ne partageait pas Nicolas Sarkozy avant son élection, essentiellement pour des raisons politiques.

Autour de la table du Fouquet's

D'accord ou pas, Albert Frère et Paul Desmarais étaient sur la liste des convives au Fouquet's, le soir du 6 mai. Desmarais aurait ramassé l'addition, évoque Paul Wells, de Maclean's. Faut-il voir l'explication du changement de cap de Nicolas Sarkozy dans le dossier GDF-Suez dans ces relations ? Le journaliste canadien reste prudent :

« Impossible de faire un lien direct entre le penchant démontré de Desmarais pour Sarkozy et n'importe quelle politique du Président. Le carnet d'adresse de Sarkozy est simplement trop épais pour ça. »

Quant au carnet d'adresses des Desmarais, il n'a rien à envier à celui du Président. La Presse donnait plusieurs noms connus parmi les invités de la cérémonie de remise de la grand'croix, vendredi : Bernard Arnault, Martin Bouygues, Serge Dassault. Les deux fils Desmarais, André et Paul Jr participaient aussi à la cérémonie privée organisée au grand salon de l'Elysée, aux côtés du Premier ministre du Québec, Jean Charest - « en voyage privé » -, sans oublier Albert Frère.

De quoi illustrer les nombreux liens qu'ont tissés les Desmarais avec le capital français. L'Express dressait récemment le portrait de l'un des deux fils Desmarais, Paul Jr, coiffé du titre : « Comment il a conquis Paris » .

On y apprend que l'héritier fréquente les Peugeot, Rothschild, Dassault, Wendel, mais aussi Philippe Labro, Christine Ockrent, Maurice Druon et autres. Les relations d'affaires sont nombreuses au sein des dirigeants du CAC 40, comme l'atteste la présence du président de Suez, Gérard Mestrallet au conseil d'administration de Pargesa.

Des actions dans Total, Lafarge, Pernod-Ricard...


Le groupe GBL, dont Frère et Desmarais possèdent 50,1% des droits de vote, détient également 3,9% de Total, ce qui vaut un siège au conseil d'administration à Paul Jr.

Celui qui s'occupe des affaires de la famille en Europe peut y croiser le président de BNP Paribas, Michel Pébereau, qui siège aussi sur celui de Pargesa. La banque détient 14,6% des actions de Pargesa et 21,3% des droits de vote.

Les deux familles sont aussi majoritaires dans la minière française Imerys par une participation croisée entre Pargesa et GBL. A cela s'ajoute une participation de 17,3% dans l'entreprise de matériaux de construction Lafarge, 6,2% dans Pernod Ricard et 3% dans Iberdrola, producteur espagnol d'énergie éolienne.

Du côté canadien, la société Power Corporation gère 250 milliards d'euros d'actifs et détient plusieurs compagnies d'assurances. Elle vient d'avaler Putnam Investments Trust, une société de gestion de placements américaine qui gère 160 milliards d'actifs. Le holding détient aussi Gesca, un groupe de médias qui imprime neuf quotidiens au Québec, dont La Presse.

Et pour qui doute encore de l'intérêt de la famille Desmarais pour la France, Paul Jr a aussi créé les fonds de capital-investissement Sagard I et II, baptisés du nom de leur domaine familial. Le portefeuille, vieux de quatre ans, représente 1,6 milliard d'euros, et investit principalement dans l'Hexagone. La France pourrait donc voir plus souvent l'ours polaire, symbole du fonds. Le site Internet donne d'ailleurs le ton :

« On lui reconnaît une grande habilité à la chasse et un vrai talent dans l'éducation de sa descendance. »

  source : http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120417.OBS6444/sarkozy-apres-le-fouquet-s-le-crillon.html


http://www.rue89.com/rue-des-erables/sarkozy-decore-desmarais-son-riche-et-discret-ami-canadien



05/05/2012
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