Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

gas de schiste : mythe des emplois et situation bulgarie.

Traduction: " Fracking Job Creation Myth "
Le mythe des emplois créés.

http://www.desmogblog.com/fracking-job-creationmyth?
utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

Au cours des quatre années depuis le début de la récession, la perspective de créer
des emplois aux E.U. a été "un argument de vente" très important pour lʼindustrie.
Et malgré les avancées faites dans le secteur de lʼemploi pendant les 18 derniers mois, le
taux de chômage tourne toujours autour de 8,5%. Cʼest la raison pour laquelle des
américains sans emploi sont toujours désireux de sauter sur des projets qui semblent
devoir créer des emplois très nécessaires dans notre pays.
industrie de lʼénergie, peu scrupuleuse, est tout à fait consciente du fait que promettre
des emplois par les temps qui courent peut vous faire avancer, et elle utilise ce fait à
son avantage. Dans une tentative pour faire pression pour quʼil y ait plus de fracturation
hydraulique ( fracking ), lʼindustrie "racole" en parlant des bienfaits de cette pratique vis-à-
vis de la création dʼemplois. ( Les représentants de ) lʼ!ndustrie préconisent le fracking
comme un vendeur dʼhuile de serpent préconisait celle-ci comme un remède miracle
pour tous les maux: ainsi, ils prétendent que leur permettre de continuer leurs activités
de fracking et de forage aidera notre économie en créant des emplois et aidera notre
pays en résolvant nos problèmes dʼénergie.
Mais cela fait des décennies que lʼon fait du fracking, comme lʼindustrie aime nous le
rappeler, même si la technique s'est énormément développée au cours des cinq
dernières années avec lʼarrivée du forage directionnel. Alors où sont ces centaines de
milliers dʼemplois que lʼon nous a promis? La réponse à cette question est simple: ILS
NʼEXISTENT PAS - DU MOINS, PAS LE NOMBRE DʼEMPLOIS AUQUEL
LʼINDUSTRIE VEUT NOUS FAIRE CROIRE.
Helene Jorgenson du Centre de Recherches sur l'Economie et la Politique esquisse la
technique utilisée par l'industrie de l'énergie, peu scrupuleuse, pour essayer de tromper le
public américain:
Dans le cadre d'une campagne intensive de lobbying pour influencer les opinions d'un public
sceptique sur le fracking; l'industrue du gaz a commandé un certain nombre d'études
économiques qui concluent qu'il y aura énormément plus d'emplois grâce au fracking. Une étude récente faite par de IHS Global Insight Inc., compagnie de prévisions économiques, et payée par l'"American Natural Gas Alliance" ( Alliance américaine pour le Gaz Naturel ), prédit que le fracking créera 1,1 million d'emplois d'ici 2020 aux E.U.
Cependant, si l'on lit l'étude de plus près, on voit que l'analyse prédit également que LE
FRACKING , EN REALITE, CAUSERA LA PERTE DE BEAUCOUP D'EMPLOIS DANS D'AUTRES SECTEURS DE L'ECONOMIE, ET AURAIT POUR RESULTAT , AU COURS DES DIX ANNEES SUIVANTES, UN NIVEAU UN PEU MOINS ELEVE D'EMPLOI AUX EU, COMPARE A CE QUE CE SERAIT SI LE FRACKING
ETAIT LIMITE; Dans une autre étude, commandée par la Marcellus Shale Coalition , des
checheurs de l'Université de la Pennsylvanie ont estimé que le forage pour le gaz donnerait
216 000 emplois en Pennsylvanie seule d"ici 2015. Les données les plus récentes du Bureau
de Statistiques pour l"Emploi ( Bureau of Labour Statistics ) montrent que le nombre
d'emplois dans l'industrie du gaz et du pétrole est de 4,144 en Pennsylvanie.
Jorgensen fait remarquer que la Pennsylvanie est l'un des états les plus "frackés" aux E.U. ,
et qu'elles ( ces statistiques ) fournissent un excellent exemple de la vérité sur la création
d'emplois grâce au fracking.
Ce que les données nous disent, c'est que le fracking a créé très peu d'emplois. En fait, les
emplois dans cinq comtés dans le nord-est de la Pennsylvanie où il y a beaucoup d'activité
de forage( McKean, Potter, Tioga, Bradford et Susquehanna ) ont diminué de 2,7% Bien sûr,
l'économie était en récession, et il est possible que l'emploi aurait diminué encore plus sans
le fracking, Pour évaluer cela, on peut regarder la tendance dans l'emploi dans cinq comtés
adjacents de New York ( Allegany, Steuben, Chemung, Tioga et Broome )où on avait mis en
place un moratoire sur le fracking. En présumant que le changement dans le nombre d' emplois
dans les cinq comtés de la Pennsylvanie aurrait été le même que dans les cinq comtés New
Yorkais, une ligne zéro peut être établie s'il n'y avait pas eu de fracturation hydraulique. Dans
les cinq comtés de New York, l'emploi a baissé de 5,2% au cours des trois années.
Si l'emploi avait baissé de la même façon dans les comtés de la Pennsylvanie que dans les
comtés de New York depuis 2007, les emplois auraient été au nombre de 51,950 au lieu de
53,300 e, 2010. Cela suggère que la fracturation hydraulique a contribué à créer environ 1,350
emplois - ce chiffre comprend les emplois directs dans l'industrie du gaz, les emplois
indirects dans la chaîne d'approvisionnement et des emplois dûs aux dépenses faites par les
ouvriers et les propriétaires des terres. ( Une étude payée par l'industrie et faite par le
"Public Policy Institute" ( Institut de Politique Publique ) de New York prédit que le même
nombre de forages créeraient 62,620 emplois à New York.)
Bien sûr, cette pratique nécessite bien du personnel, mais bien moins de gens que l'industrie
voudrait nous faire croire. Par exemple, une étude payée par l'industrie nous dit que le fait
d'ouvrir d'autres régions de l'Ohio au fracking créerait peut-être 200,000 nouveaux emplois,
prévisions qui ressemblent à celles, jamais réalisées , faites pour la Pennsylvanie.
D'après l'article de Jorgensen, qui fait écho à ce que conclut le rapport fait par "Food and
Water Watch", les quelques emplois qui sont créés sont, en fait, "sous-traités" à des
travailleurs déjà employés par l'industrie du pétrole, venus d'états tels que le Texas et
l'Oklahoma, au lieu de fournir de nouveaux emplois pour les citoyens sur place. Près de 80%
des emplois dans le fracking sont "sous-traités" de cette façon.
Mais ces nouvelles informations ne sont guère choquantes pour ceux qui ont l'habitude de la
stratégie de propagande de l'industrie vis-àvis de la création et de la perte d'emplois aux
E.U. En plus du mythe des emplois créés par le fracking, qu'on veut nous faire avaler,
l'industrie de l'énergie, peu scrupuleuse, et des hommes politiques amis des grosses
sociétés, ont essayé lors de débats, d'imposer la fausse idée que la régulation ( ou toute
autre forme d'ingérence gouvernementale ) fait perdre des emplois en Amérique. Cette
notion en particulier a été discréditée par plus d'une demi-douzaine de rapport ces derniers
mois. Vous trouverez nos propres reportages sur ce sujet ici.

------------ LE PEUPLE BULGARE PROTESTE CONTRE LE GAZ DE SCHISTE

Traduction: Bulgaria MASS PROTESTS AGAINST Shale Gas Exploration on January
14, 2012 ( CNN iReport ( not vetted for CNN )


Manifestations de masse contre lʼexploration pour le gaz de schiste en Bulgarie, le 14
janvier, 2012Article de Dobrudja/ posté le 11 janvier, 2012, Bulgarie.

Le samedi, 14 janvier, les Bulgares participeront à des manifestations dans différentes
villes dans tout le pays.En outre, il est confirmé que les manifestations seront soutenues
par des expatriés bulgares dans de nombreuses autres villes importantes en Europe,
parmi lesquelles: Londres, Amsterdam, Athènes, Paris, Madrid et autres.
Les citoyens bulgares insistent pour quʼil y ait un moratoire immédiat sur lʼutilisation de la
technologie hydraulique - fracture, éclatement, hydrofracking, fracking ou tout autre terme
qui décrit la technologie - exploration et/ou extraction du gaz de schiste en République
de Bulgarie, qui implique lʼinjection de composés chimiques à haute pression sous la
terre pour faire éclater les schistes, libérant le gaz pour quʼil monte à la surface. Des
scientifiques bulgares préviennent quʼil faut, de toute urgence, interdire cette technologie,
à cause du risque dʼempoisonnenement de dʼénormes étendues dʼeau situées dans le
nord-est de la Bulgarie et des régions au sud-est de de la Roumanie, qui
approvisionnent Dobrudja, Ludogorie, le nord de la Mer Noire et le territoire roumain. A
cause des caractéristiques géographiques spécifiques, de la présence de vastes
quantités dʼeau dans les nappes phréatiques dans des régions à forte population, des
régions à environnement protégé, ainsi que de lʼagriculture et lʼindustrie du tourisme, - la
fracturation hydraulique sera dévastatrice. Tout aussi important, la santé humaine et la vie
humaine sont menacées, à cause des problèmes de qualité de lʼair, de contamination
radioactive et de tremblements de terre qui sont les conséquences habituelles de cette
technologie.
Le cas le plus récent a eu lieu dans lʼétat de lʼOhio, aux E.U. où les législateurs ont
imposé une interdiction temporaire sur le fracking après que des experts ont affirmé quʼil
est certain que le fracking qui a eu lieu récemment dans le Buckeye State a provoqué
une série de tremblements de terre.
Cette technologie a été interdite ,ou son utilisation a été suspendue ,ldans beaucoup
dʼautres états américains et dans des pays européens. Malgré cela, le gouvernement
bulgare actuel continue à émettre des permis dʼexploration à différentes compagnies de
gaz de schiste, ne tenant aucun compte de la volonté de ses propres citoyens. Des
manifestations ont eu lieu fréquemment depuis lʼété de 2011, moment où le public a
été sensibilisé au problème pour la premiére fois. Un autre problème, cʼest le fait les
médias du pays ne font pas beaucoup de reportages sur le problème, ce qui, pour
beaucoup, remet en question son indépendance.

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Bulgarie: Des milliers de manifestants contre le gaz de schiste

Mis à jour le 14.01.12 à 15h28

Des milliers de Bulgares ont manifesté samedi dans tout le pays contre les projets d'exploration de gisements de gaz de schiste, réclamant un moratoire sur le recours à la fracturation hydraulique.

Un millier de jeunes ont défilé dans le centre de Sofia avec des sifflets et des tambours "pour éveiller les Bulgares". Brandissant des banderoles "Non au gaz de schiste, oui à la nature", "Chevron, va-t-en", les manifestants se sont arrêtés devant le siège du gouvernement et du parlement, scandant "Victoire".

Des manifestations contre le gaz de schiste ont également eu lieu dans la région agricole de Dobroudja (nord-est) où des sondages sont prévus, ainsi qu'à Varna et Bourgas (est), Plovdiv (sud) et Pleven (centre-nord), selon la radio publique.

L'organisation écologiste Fracking Free Bulgaria a annoncé samedi avoir obtenu de la présidente du Parlement Tsetska Tsatcheva la promesse d'un moratoire, dès mercredi prochain, sur le recours à la technique de fracturation hydraulique pour l'exploration du gaz de schiste.

Une loi d'interdiction de cette technique jugée hautement polluante a été adoptée en juin en France, alors que des projets autour du gaz de schiste sont en cours dans des pays comme les Etats-Unis, la Pologne et la Chine.

La Bulgarie, qui dépend presque entièrement des livraisons de gaz russe via l'Ukraine, cherche à diversifier ses sources.

En juin, le gouvernement bulgare a donné le feu vert à la société américaine Chevron, qui a remporté un appel d'offres pour l'exploration d'un gisement de gaz de schiste à Novi Pazar (nord-est) et a a lancé deux autres appels d'offres d'exploration dans le nord-est du pays.

La capacité des gisements de gaz de schiste en Bulgarie est estimée de 300 milliards à un trillion de mètres cube, selon les sociétés candidates, a alors annoncé le ministre de l'Economie et de l'Energie Traïtcho Traïkov.

Des ONG écologistes affirment que des travaux d'exploration sont déjà effectués par une entreprise russo-bulgare dans le nord-est, ainsi que le long du littoral bulgare de la Mer Noire. Cette information n'a pas été officiellement confirmée.

© 2012 AFP



15/01/2012
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